samedi 16 juillet 2016

Comment un scandale automobile peut influencer une stratégie d’entreprise mondiale

Le scandale Volkswagen s’estompe peu à peu de la mémoire collective mais la réputation du constructeur est durablement entachée. Tous leurs modèles (truqués ou pas) sont dorénavant perçus par les utilisateurs comme étant polluants. 


L’ampleur d’un tel scandale dans l’imaginaire collectif va bien souvent au-delà des faits réels… Souvenez vous de General Motors !
Même si un seul modèle est affecté par un défaut quelconque, c’est souvent l’ensemble des ventes de la gamme qui en souffre par la suite.
Chez Volkswagen la tricherie était significative et délibérée. Le constructeur allemand devra beaucoup travailler pour rétablir sa réputation en matière d’écologie et de confiance.

Volkswagen E-Golf


C’est ce qui explique pourquoi le groupe misera fortement sur l’électrique au cours des prochaines années en prévoyant d’introduire 30 modèles électriques d’ici 2025. En effet, l’ambitieux plan TOGETHER-Strategy 2025 de Volkswagen prévoit que d’ici neuf ans ces 30 modèles représenteront des ventes de 2 à 3 millions d’unités annuellement, soit 20 à 25% des ventes totales du fabricant allemand.
« Développer, construire et vendre des véhicules et les services financiers qui s’y rattachent continuera d’être essentiel pour le Groupe Volkswagen à l’avenir. Cela dit, la transformation que nous entreprenons aujourd’hui va changer de manière permanente notre activité principale, assurant du même coup que nous demeurons un joueur de premier plan à moyen et long terme », a indiqué par communiqué le PDG du Groupe Volkswagen Mathias Müller.


Si la tendance actuelle se maintient, la stratégie de Volkswagen permettrait au constructeur d’être compétitif dans une industrie qui converge de plus en plus vers les véhicules totalement ou partiellement électriques. Sans se scandale, aurais t-il pris ces orientations stratégiques ? Aurais t-il pris le virage de l’électrique-hybride ?  

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