vendredi 2 septembre 2016

Voiture autonome, Quels progrès reste-t-il à accomplir ?


Quels sont les points essentiels pour que la voiture autonome puisse circuler sur nos routes en toute sécurité ? Une question cruciale posée par businessinsider.com qui tente d’y répondre concrètement.

Voiture autonome


Suite à l’affaire de l’accident mortel d’une Tesla en mode Autopilot, l’illusion selon laquelle la voiture totalement autonome était sur le point d’arriver en concession a été balayée.
Nous nous sommes tous posés la question : « est ce que la machine est vraiment capable de remplacer l’homme au volant ?
Où en sont les ingénieurs dans ce projet d’envergure qui attire les investisseurs et provoque des alliances industrielles à travers le monde  ? Il est très avancé, mais pas encore abouti. Voici les 6 travaux que la voiture autonome à encore à réaliser.


Google Car
Google Car


1) La voiture autonome devra apprendre à traverser les ponts. Ces constructions posent un réel problème d’identification et de repérage aux capteurs. Ils ne peuvent plus se fier à suffisamment d’éléments environnementaux pour synthétiser une information et la retranscrire en une conduite adaptée.

2) De la même façon, actuellement, la voiture autonome serait incapable de rouler sur la neige. Sur cet aspect, c’est sur la définition des caméras que les ingénieurs travaillent. Ford fait d’ailleurs le parie de la résolution 3D.

3) L’état de la chaussée : si son marquage longitudinal n’est pas d’une largeur et d’une qualité suffisante, le système est totalement perdu. Les gouvernements et autres sociétés privés (pour les autoroutes en France) devront revoir le réseau routier. Un élément financier, que les contribuables que nous sommes, devront intégrer.

4) Pour une voiture autonome, circuler en ville c’est très compliqué. Trop d’informations et de variables aléatoires : Piétons, vélos, motos… et de la signalisation à foison. Rien à voir avec une autoroute !

5) Les êtres vivants :  par nature imprévisible, ils peuvent débouler pour traverser derrière une voiture ou surgir d’une forêt. C’est une donnée quasiment impossible à quantifier si bien qu’il reste à définir le protocole correctif pour la plupart des situations qui risquent de se présenter. Nous n’en sommes qu’aux balbutiements de la programmation.

6) Pour finir ce dernier point en lien avec le tout le reste : quel choix devra faire la machine dans le cas d’une situation de danger ? Elle devra choisir selon une complexe équation pour faire le moins de dégâts possible. Avec, par la suite, de nouvelles définitions de la responsabilité homme/machine.
Beaucoup de progrès et d’innovations ont été réalisés ces dernières années, mais le chemin reste encore très long à parcourir.


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