Le gouvernement souhaite-t-il tuer les véhicules hybride ?

Le 1^er janvier 2017, l’état mettra fin au bonus écologique pour les voitures hybrides classiques

La Toyota Prius a amplement démontré tout l’intérêt écologique de l’hybridation des moteurs. Rendez-vous compte que même la première génération de 1997 est encore aux normes antipollution actuelles. Hélas l’actuelle génération, la Prius 4, ne pourra plus bénéficier du bonus écologique dès le 1^er janvier 2017.

Cette fameuse aide étatique avait déjà diminué ces dernières années : 4000 € en 2013 puis 3300 € en 2014, 2000 € en 2015 et pour finir 750 € en 2016. Il est normal que le gouvernement abaisse les dotations lorsqu’une technologie se développe et que son coût pour le grand public baisse mais de là à l’arrêter totalement ? Curieux également que cet arrêt coïncide parfaitement avec l’abandon de Peugeot-Citroën de son hybridation diesel…

Bizarre, vous avez dit bizarre ?

La fin du bonus écologique pour les hybrides classiques ne concerne que les marques automobiles étrangères. On appelle ça comment déjà ? Du protectionnisme !

En enlevant le bonus nous risquons de ne plus inscrire l’hybridation dans l’inconscient collectif comme une vrai solution de remplacement. C’est exactement ce qui s’est produit avec le GPL. Pour rappel, toutes les études avaient pourtant démontré qu’il était le carburant le plus propre. Bien évidemment les ventes se sont effondrés quand l’état a supprimé les 2 000 € d’aide.

La situation n’est pas comparable avec les voitures hybrides mais on peut aisément prévoir que Toyota ne vendra plus autant de ses Prius en France.

Qui sera le gagnant de cette réforme ?

Quoi de neuf chez Lotus ?

Pour la première fois depuis 40 ans Lotus a réalisé des bénéfices. Le constructeur britannique va donc pourvoir démarrer la modernisation de sa gamme ultra vieillissante.

Lotus Elise

Contrairement à l’ancien PDG, Jean-Marc Gales, est un chef d’entreprise réaliste et conscient des problématiques économiques. Il ne devrait pas y avoir une vague incongrue de nouveaux modèles mais plutôt une évolution progressive des gammes actuelles avec, pour commencer, le remplacement de l’Elise qui vient de fêter cette année ses 20 ans.

Jean Marc Gales a annoncé que cette prochaine Elise resterait fidèle à l’aluminium et pèserait moins de 1000 kg, et qu’elle conserverait un gabarit très proche de la génération qui a fait son succès.

La Lotus Exige devrait suivre quelques mois plus tard alors que l’Evora devrait attendre 2022 pour être à son tour modifiée.

Lotus Exige

Concernant toujours l’Evora, Lotus prépare une version décapotable qui adoptera une ligne résolument en rupture avec le coupé.

 Lotus Evora By Brian Snelson 

Après un récent retour aux bénéfices, on peut aisément comprendre la grande confiance du PDG Jean-Marc Gales. Il prévoit en effet de vendre au moins 2 000 voitures en 2017, 2 500 en 2018 et 4 000 avec le lancement de la toute nouvelle Lotus Elise.

Crédit photo : Lotus

BMW X7, Le monstre bavarois

BMW va prochainement élargir de nouveau sa gamme SUV avec au programme le X2 que nous connaissons déjà mais aussi un redoutable X7.

Crédit photo: Autoweek.nl

Le constructeur bavarois a lancé jadis sa gamme de SUV avec les X3 et X5. Rapidement ils ont été rejoints par les X1 et X6, et enfin le X4 quelques années plus tard. Dans ce panel déjà impressionnant deux nouveaux arrivant viendront clôturer la série: le X2 et le X7. Ce dernier sera par ailleurs fabriqué aux Etats-Unis où il devrait rencontrer un franc succès pour concurrencer d’autres « trucks » comme le GMC Yukon.

Vous l’auriez deviné, le X7 est basé au départ sur la Série 7 ce qui présage d’un gabarit déjà hors normes. Jusqu’à présent personne n’avait pu prendre en photo cette immense baroudeur. C’est chose faite avec cette photo de Autoweek qui nous présente ce nouveau X7 avec un camouflage de rigueur. Sans grande surprise il ressemble beaucoup à un X5 mais avec des dimensions impressionnantes.

Coté moteur, le X7 proposera uniquement des grosses cylindrées avec notamment un V12. Aucun bruit concernant une éventuelle commercialisation pour l'Europe. Avec de telles dimensions on peut aisément imaginer qu’il sera avant tout réservé au marché nord-américain où de surcroit le prix du carburant est plus abordable.