Quels sont les points essentiels pour que la voiture autonome puisse circuler sur nos routes en toute sécurité ? Une question cruciale posée par businessinsider.com qui tente d’y répondre concrètement.
Suite à l’affaire de
l’accident mortel d’une Tesla en mode Autopilot, l’illusion selon laquelle la
voiture totalement autonome était sur le point d’arriver en concession a été balayée.
Nous nous sommes tous
posés la question : « est ce que la machine est vraiment capable de
remplacer l’homme au volant ?
Où en sont les ingénieurs
dans ce projet d’envergure qui attire les investisseurs et provoque des
alliances industrielles à travers le monde ? Il est très avancé, mais pas
encore abouti. Voici les 6 travaux que la voiture autonome à encore à réaliser.
Google Car |
1) La voiture autonome
devra apprendre à traverser les ponts. Ces constructions posent un réel problème
d’identification et de repérage aux capteurs. Ils ne peuvent plus se fier à
suffisamment d’éléments environnementaux pour synthétiser une information et la
retranscrire en une conduite adaptée.
2) De la même façon,
actuellement, la voiture autonome serait incapable de rouler sur la neige. Sur
cet aspect, c’est sur la définition des caméras que les ingénieurs travaillent.
Ford fait d’ailleurs le parie de la résolution 3D.
3) L’état de la chaussée :
si son marquage longitudinal n’est pas d’une largeur et d’une qualité suffisante,
le système est totalement perdu. Les gouvernements et autres sociétés privés
(pour les autoroutes en France) devront revoir le réseau routier. Un élément
financier, que les contribuables que nous sommes, devront intégrer.
4) Pour une voiture
autonome, circuler en ville c’est très compliqué. Trop d’informations et de
variables aléatoires : Piétons, vélos, motos… et de la signalisation à
foison. Rien à voir avec une autoroute !
5) Les êtres vivants : par nature imprévisible, ils peuvent débouler
pour traverser derrière une voiture ou surgir d’une forêt. C’est une donnée
quasiment impossible à quantifier si bien qu’il reste à définir le protocole
correctif pour la plupart des situations qui risquent de se présenter. Nous n’en
sommes qu’aux balbutiements de la programmation.
6) Pour finir ce dernier
point en lien avec le tout le reste : quel choix devra faire la machine dans le
cas d’une situation de danger ? Elle devra choisir selon une complexe équation
pour faire le moins de dégâts possible. Avec, par la suite, de nouvelles
définitions de la responsabilité homme/machine.
Beaucoup de progrès et d’innovations
ont été réalisés ces dernières années, mais le chemin reste encore très long à
parcourir.
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